Auteur : A.J. Kazinski
Éditions : JC Lattès (2011)
Nombre de pages : 568 pages
Résumé : Un tueur sévit à travers le monde, avec des cibles pour le moins singulières : médecins, militants des droits de l’homme, avocats…Tous œuvrent pour le bien. Les meurtres sont d’autant plus étranges qu’une marque représentant une suite de nombres indéfinissables figure chaque fois sur le dos des cadavres. Niels Bentzon, négociateur au sein de la police de Copenhague, reconnu pour son talent mais incompris par ses homologues, est persuadé que c’est au Danemark qu’aura lieu le prochain drame. Mais qui peut être la future victime ?
Aidé par l’astrophysicienne Hannah Lund, Niels va tenter de décrypter les brûlures laissées sur les victimes. Personne ne prend au sérieux ces deux personnages un brin fêlés, pourtant brillants, dont la quête devient de plus en plus impossible. La clé de l’énigme réside dans ces chiffres – mais que signifient-ils ? Qui est le mystérieux assassin et que cherche-t-il à montrer ?
Véritable page-turner, Le Dernier Homme bon combine profondeur psychologique, action et suspense jusqu’au dénouement qui surprendra plus d’un lecteur.
Mon avis :
Le dernier homme bon est divisé en trois parties. La première, la plus longue, concerne la résolution de l'énigme pour comprendre les meurtres et les deux autres... se rapportent à autre chose, pour ne pas vendre la mèche! C'est un excellent thriller, ancré dans la réalité d'aujourd'hui, avec des thèmes d'actualité, comme le réchauffement climatique, le terrorisme international ou les problèmes politiques au Moyen-Orient. Le dernier homme bon est bien écrit, sans faiblesse de style et d'une facture très américaine.
Même si l'action tarde à démarrer, toutes les pièces de l'intrigue finissent par se mettre en place, comme le mécanisme d'une pièce d'horlogerie, et ce, avec la même logique implacable. Et à partir de ce moment, le suspense se met à monter régulièrement, sans jamais faiblir. Et on reste là à se demander qui va se faire tuer, à presque s'en ronger les sangs! Et le tueur n'est pas nécessairement celui auquel on pense...
Malgré que l'énigme se cachant derrière ces meurtres ait un peu été difficile à comprendre, elle a été assez originale pour susciter mon étonnement. Dans tous les cas, elle change agréablement des sempiternels complots religieux millénaires à la «Code da Vinci». Les personnages principaux - je parle ici de Niels et d'Hannah - sont particulièrement intéressants, parce que ce sont des gens ordinaires avec leurs forces et leurs faiblesses.
Le dernier homme bon est divisé en trois parties. La première, la plus longue, concerne la résolution de l'énigme pour comprendre les meurtres et les deux autres... se rapportent à autre chose, pour ne pas vendre la mèche! C'est un excellent thriller, ancré dans la réalité d'aujourd'hui, avec des thèmes d'actualité, comme le réchauffement climatique, le terrorisme international ou les problèmes politiques au Moyen-Orient. Le dernier homme bon est bien écrit, sans faiblesse de style et d'une facture très américaine.
Même si l'action tarde à démarrer, toutes les pièces de l'intrigue finissent par se mettre en place, comme le mécanisme d'une pièce d'horlogerie, et ce, avec la même logique implacable. Et à partir de ce moment, le suspense se met à monter régulièrement, sans jamais faiblir. Et on reste là à se demander qui va se faire tuer, à presque s'en ronger les sangs! Et le tueur n'est pas nécessairement celui auquel on pense...
Malgré que l'énigme se cachant derrière ces meurtres ait un peu été difficile à comprendre, elle a été assez originale pour susciter mon étonnement. Dans tous les cas, elle change agréablement des sempiternels complots religieux millénaires à la «Code da Vinci». Les personnages principaux - je parle ici de Niels et d'Hannah - sont particulièrement intéressants, parce que ce sont des gens ordinaires avec leurs forces et leurs faiblesses.
Le roman va beaucoup plus loin que le simple polar, pour flirter avec la métaphysique et le paranormal. Cela lui ajoute beaucoup de profondeur et suscite la réflexion, ce qui assez inusité pour ce genre littéraire. J'ai beaucoup aimé la fin, qui vient résoudre la dilemme vécu par les personnages principaux, d'une façon satisfaisante et inattendue.
Bien que ce roman n'ait pas été un coup de coeur, il est tellement prenant qu'on y reste accroché jusqu'au bout. Pour le genre, j'ai été agréablement surprise et je l'ai beaucoup aimé. Habituellement, j'ai beaucoup de choses à dire au sujet de ma lecture, mais pour une fois, je ne veux pas trop en dire et je crois que faire l'expérience de ce roman est encore la meilleure façon de l'apprécier. Je le recommande sans hésitation!
Au sujet de l'auteur :
Derrière A. J. Kazinski se cachent Anders Rønnow Klarlund et Jacob Weinreich. Scénariste et réalisateur, Rønnow Klarlund a fait ses débuts d’écrivain avec le roman Les Dévoués. Weinreich, scénariste, écrit des romans depuis une dizaine d’année, dont plusieurs sont destinés à la jeunesse. Le dernier homme bon est le fruit d’une première collaboration entre les deux auteurs.
Couverture et résumé : Michel Lafon
3 commentaires:
Page-turner ... bon, ben, c'est vendu pour moi ... je note :) En plus, les thèmes abordés ont l'air variés !
Joelle : Comme je le disais, j'ai été agréablement surprise par ce roman.
Bonjour Opalien, c'est un roman qui m'a laissée dubitative, je n'ai pas été convaincue plus que cela, peut-être ne suis-je pas assez croyante. Bonne après-midi.
Enregistrer un commentaire