Auteur : Jim Fergus
Éditions : Cherche Midi (mai 2011)
Nombre de pages : 605
Résumé : 1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun, qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux États-Unis, en passant par les sables de l'Égypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de la comprendre, et peut-être de lui pardonner, celui-ci va tenter de retracer son parcours.
En parallèle, à travers le journal intime de sa mère, l'écrivain nous fait entrer dans l'intimité de celle-ci. Internée en 1966 dans un asile de Lausanne, Marie-Blanche se souvient de sa vie, commencée comme un conte de fées mais qui prit peu à peu des allures de tragédie.
Jim Fergus s'inspire ici de son histoire personnelle pour nous offrir une saga familiale bouleversante. À la façon de Dalva, de Jim Harrison, il inscrit l'intime dans l'Histoire et nous présente d'inoubliables portraits de femmes dans la tourmente. On retrouve surtout dans cette fresque qui s'étend sur un siècle et trois continents toute la puissance romanesque de l'auteur de Mille femmes blanches associée à une force d'émotion rare.
Mon avis :
Dans ce livre, Jim Fergus nous raconte les vies romancées de sa mère Marie-Blanche et de sa grand-mère Renée. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ces deux femmes n'ont pas eu une vie heureuse. Au fil du roman, on apprend ce que Renée a d'abord subi aux mains de sa famille, puis ce qu'elle a fait subir à sa fille Marie-Blanche par la suite.
Pour moi, il s'agit d'une histoire affligeante, d'une tragédie familiale qui s'est répétée sur plus d'une génération. On ne peut qu'être touché par ce que ces deux femmes ont vécu et de savoir qu'elles ont réellement existé a donné encore plus d'impact à ce récit. Marie-Blanche est terriblement émouvante, alors que Renée est particulièrement antipathique. Elles n'auront qu'été profondément humaines face aux drames qu'elles ont connus et j'aurais beaucoup de difficultés à les oublier.
Jim Fergus est un formidable conteur, qui non seulement arrive à faire vivre ses personnages sous nos yeux, mais aussi à nous transmettre des émotions d'une intensité rare. Son écriture coule aisément et les pages du roman se tournent d'elles-mêmes, tant on veut savoir ce qui va arriver à Renée et à Marie-Blanche. J'ai vécu une expérience littéraire de qualité, même si j'en suis ressortie imprégnée d'un sentiment d'une indicible tristesse. Cet excellent roman m'a marqué et j'espère que j'ai été à même d'exprimer un peu tout ce qu'il m'a fait ressentir.
Suzan en parle elle aussi ici.
Mon avis :
Dans ce livre, Jim Fergus nous raconte les vies romancées de sa mère Marie-Blanche et de sa grand-mère Renée. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ces deux femmes n'ont pas eu une vie heureuse. Au fil du roman, on apprend ce que Renée a d'abord subi aux mains de sa famille, puis ce qu'elle a fait subir à sa fille Marie-Blanche par la suite.
Pour moi, il s'agit d'une histoire affligeante, d'une tragédie familiale qui s'est répétée sur plus d'une génération. On ne peut qu'être touché par ce que ces deux femmes ont vécu et de savoir qu'elles ont réellement existé a donné encore plus d'impact à ce récit. Marie-Blanche est terriblement émouvante, alors que Renée est particulièrement antipathique. Elles n'auront qu'été profondément humaines face aux drames qu'elles ont connus et j'aurais beaucoup de difficultés à les oublier.
Jim Fergus est un formidable conteur, qui non seulement arrive à faire vivre ses personnages sous nos yeux, mais aussi à nous transmettre des émotions d'une intensité rare. Son écriture coule aisément et les pages du roman se tournent d'elles-mêmes, tant on veut savoir ce qui va arriver à Renée et à Marie-Blanche. J'ai vécu une expérience littéraire de qualité, même si j'en suis ressortie imprégnée d'un sentiment d'une indicible tristesse. Cet excellent roman m'a marqué et j'espère que j'ai été à même d'exprimer un peu tout ce qu'il m'a fait ressentir.
Suzan en parle elle aussi ici.
Merci pour cette lecture!
4 commentaires:
Ravie que ce premier partenariat soit l'occasion d'une si belle découverte.
Ys : Merci à toi surtout pour m'avoir permis de la faire et aussi pour tous ces partenariats!
J'aime l'écriture de Fergus et je suis déjà persuadée que «Marie-Blanche» saura aussi me plaire.
Je pense le lire quand il sera dispo à la biblio mais je n'avais que moyennement aimé 1000 femmes blanches (je crois que j'en attendais trop). Et puis, ta référence à Dalva m'inquiète aussi un peu vu que c'est aussi un livre qui m'a laissée assez indifférente !
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