Auteur : Michael Genelin
Éditions : Marabout (2011)
Nombre de pages : 512
Résumé : En plein coeur de l'hiver, sur une autoroute verglacée de Slovaquie, un minibus achève de flamber... Six jeunes femmes ont péri dans l'accident. Le commandant Jana Matinova reconnaît l'une d'entre elles, prostituée à Bratislava... Ce qui paraît une banale affaire est en réalité le point de départ d'une enquête dans les méandres terrifiants du trafic d'êtres humains. Pour résoudre cette enquête, Jana Matinova parcourra l'Europe - de Kiev à Strasbourg en passant par Vienne - à la recherche d'un tueur impitoyable déterminé à retrouver une jeune et belle femme russe qu'il veut détruire...
Mon avis :
D'entrée de jeu, nous sommes plongés dans une enquête qui s'avère rapidement complexe. Un accident de la route provoque sept morts. Le caractère accidentel de ces décès est douteux. Le commandant Jana Matinova se lance à la poursuite d'un homme insaisissable qui est à la tête d'une vaste organisation criminelle. Jana voit les morts s’accumuler autour d’elle alors qu’elle progresse dans ses recherches. Elle se retrouve dans le milieu du gangstérisme international. Les êtres humains n'y sont que des objets que l'on jette après usage, les voyous portent cravate et veston, mais s'éliminent de manière cruelle et spectaculaire. Tous les moyens sont bons pour s'enrichir et gagner plus de pouvoir.
Jana Matinova est un personnage intéressant, une femme à la fois forte et vulnérable. C’est une mère courageuse et une policière expérimentée. Comme des milliers d'autres personnes, elle a souffert du communisme, elle y a perdu son mari et sa fille. Et elle ne sortira pas indemne non plus de cette lutte assassine entre gangsters rivaux.
J’ai beaucoup aimé ce roman, mais ce n'est pas tout à fait un coup de cœur. L’agencement minutieux de l’intrigue ne suffit pas, l’absence d’émotions m’a dérangée. Je peux comparer ce roman à une machine parfaitement rodée qu’on peut certes admirer, mais non serrer dans ses bras. Les jeunes filles et la mort traitait de beaucoup de sujets humains, mais j'ai trouvé que l'auteur était un peu passé à côté. Je vous le conseille tout même, car Micheal Genelin se révèle un écrivain des plus habiles!
Joelle en a parlé ici.
Mon avis :
Quand on accepte de lire un roman en partenariat, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Souvent, il s'agit souvent du premier roman d'un auteur et la perfection, qui ne vient avec le temps et la pratique, n'est pas toujours au rendez-vous. Cependant, avec Les jeunes filles et la mort, l'auteur Michael Genelin frappe très fort du premier coup!
D'entrée de jeu, nous sommes plongés dans une enquête qui s'avère rapidement complexe. Un accident de la route provoque sept morts. Le caractère accidentel de ces décès est douteux. Le commandant Jana Matinova se lance à la poursuite d'un homme insaisissable qui est à la tête d'une vaste organisation criminelle. Jana voit les morts s’accumuler autour d’elle alors qu’elle progresse dans ses recherches. Elle se retrouve dans le milieu du gangstérisme international. Les êtres humains n'y sont que des objets que l'on jette après usage, les voyous portent cravate et veston, mais s'éliminent de manière cruelle et spectaculaire. Tous les moyens sont bons pour s'enrichir et gagner plus de pouvoir.
Cette lecture m’a donné l'impression de voir s'assembler les pièces d'un mécanisme d'horlogerie tant les éléments de l'intrigue s'emboîtent d’une manière parfaite et ingénieuse. Avec une belle économie de mots, l'auteur décrit scènes et personnages d'une façon presque élégante. Et de tout cela naît un suspense qui m'a tenu rivée à mon livre jusqu'à la fin. L’absence de temps mort et la courte période de temps dévolue à l’action a nourri chez moi un sentiment d'urgence.
Pour les besoins de son enquête, Jana doit se déplacer dans plusieurs pays européens et j'ai beaucoup aimé voyagé de Bratislava, en Slovaquie, en passant par Kiev en Ukraine, pour finir par Strasbourg et Nice, en France. Les descriptions que l'auteur fait des cercles diplomatiques et criminels européens sont fascinantes pour la Nord-Américaine que je suis.
Jana habite en Slovaquie, un pays d'Europe centrale qui s'est libéré du joug communiste il y a à peine vingt ans. J'ai appris certaines choses intéressantes et surtout inquiétantes sur ce qui s'est passé sous le gouvernement communiste. Personne n'était à l'abri et tous vivaient dans la peur. Les dénonciations étaient monnaie courante.
Jana Matinova est un personnage intéressant, une femme à la fois forte et vulnérable. C’est une mère courageuse et une policière expérimentée. Comme des milliers d'autres personnes, elle a souffert du communisme, elle y a perdu son mari et sa fille. Et elle ne sortira pas indemne non plus de cette lutte assassine entre gangsters rivaux.
J’ai beaucoup aimé ce roman, mais ce n'est pas tout à fait un coup de cœur. L’agencement minutieux de l’intrigue ne suffit pas, l’absence d’émotions m’a dérangée. Je peux comparer ce roman à une machine parfaitement rodée qu’on peut certes admirer, mais non serrer dans ses bras. Les jeunes filles et la mort traitait de beaucoup de sujets humains, mais j'ai trouvé que l'auteur était un peu passé à côté. Je vous le conseille tout même, car Micheal Genelin se révèle un écrivain des plus habiles!
Joelle en a parlé ici.
éditions Marabout pour ce partenariat!
Couverture : Renaud-Bray
Résumé : Quatrième de couverture
3 commentaires:
J'ai aussi beaucoup aimé mais il me semble que certains aspects de l'enquête ont un peu été laissés de côté ou mal expliqués. Mais découvrir la vie dans les pays de l'Est est fascinante et j'ai bien apprécié le personnage de Jana :)
Ça m'a l'air très bien! Je l'ai noté il y a quelques jours, je pense chez Joelle. Je compte bien le lire.
Joelle : Je suis d'accord avec toi!
Allie : J'ai bien aimé. Il est surprenant pour un premier roman.
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