Auteur : Hélène Brodeur
Série : Les chroniques du Nouvel-Ontario, tome 2
Édition : Prise de parole (2012)
Nombre de pages : 271
Résumé : Dans Entre l’aube et le jour, Hélène Brodeur poursuit le récit de la petite histoire du Nouvel-Ontario qu’elle avait entreprise avec La quête d’Alexandre, qui racontait les premières heures de la colonisation du Nouvel-Ontario, du tournant du XXe siècle jusqu’au grand feu de 1916.
Plusieurs années se sont écoulées depuis, alors que s’amorce le deuxième tome de ces Chroniques du Nouvel-Ontario. Une première génération à naître dans ce pays austère arrive à maturité alors que sévit la grande dépression des années trente et que le climat, indomptable, continue à faire des ravages. Certains parmi cette génération s’entêtent à bâtir ici un pays en suivant le chemin tracé par leurs parents, alors que d’autres, déjà, cherchent ailleurs, dans les grandes villes et par les hautes études, à échapper au joug de la misère et de la pauvreté.
Mon avis :
J’attendais avec impatience la suite de La quête d’Alexandre. Enfin je l’ai reçu! Cependant, la lecture du tome 2 des Chroniques du Nouvel-Ontario ne m’a pas procuré le même plaisir que j’avais ressenti à la lecture du premier tome.
Je me suis demandé pourquoi. Dans ce deuxième tome, on
retrouve la qualité et la poésie de la langue qui m’avaient réjouie lors de ma
précédente lecture. C’est plutôt le contenu qui m’a déçue. L’intrigue ou à vrai
dire, les intrigues me sont apparue floues. On suit difficilement l’évolution des personnages. L’action est scindée et parfois on doit
revenir en arrière pour être sûr de bien faire les liens.
Certes, j’ai reconnu dans le quotidien de Rose et de ses
contemporains, les us et coutumes qui prévalaient chez les
Canadiens français de leur époque, mais
j’ai cherché en vain un approfondissement tant des valeurs que du destin de
chacun. L’auteure n’a pas réussi à me faire vibrer. Peut-être étais-je encore habitée par le
spectre d’Alexandre à qui elle ne fait qu’un bref clin d’œil.
Ce roman a quand même le mérite d’être un bon roman
historique et de se coller à la réalité d’une époque et d’une région. Je pense
que les personnes du Nord Ontario s’y retrouveront plus facilement que le lecteur
qui ne s’y connaît pas. Cependant, je lirai sûrement le prochain tome, car je suis curieuse et je
veux mieux connaître comment cette race de pionniers a évolué avec le
développement de cette région.
Je
recommande donc la lecture de ce roman à tout amateur de romans historiques et
aux passionnés de romans bien écrits. Ceux qui ont aimé La quête d’Alexandre
seront peut-être un peu déçus au niveau du déroulement de l’intrigue, mais
jamais au niveau de l’écriture.
Merci aux éditions Prise de parole pour ce deuxième partenariat!
Couverture et résumé : Éditions Prise de parole
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