Auteur : Jean-Pierre Goux
Éditions : JBZ & Cie (mai 2012)
Nombre de pages : 560
Résumé : Traqué au coeur du pays navajo, Abel Valdés Villazón,
le leader du groupe écologiste Gaïa, révèle un mensonge
d'État effroyable et espère ainsi provoquer la chute
du gouvernement américain. Mais ce secret dissimule
un complot bien plus vaste qui implique Pékin
et le milliardaire Cornelius Fox.
La Maison Blanche, pour se défendre, lance
toutes les forces du pays aux trousses de Gaïa
tandis qu'une bombe atomique explose dans
le désert du Nouveau-Mexique.
Aidés par un mystérieux hacker et bénéficiant peu à peu
du soutien de la population, Abel et sa femme Lucy se
battent pour survivre et leur combat devient le symbole
de l'opposition entre deux visions de l'Homme.
La Révolution bleue se met en marche. Les rêves d'une poignée d'individus suffiront-ils à infléchir la marche d'un monde au bord de l'effondrement? Mafias, raréfaction des ressources naturelles, paradis bancaires, hacking, machinations d'État, menace nucléaire, Ombres et Lumières nous plonge dans les arcanes les plus secrètes de notre société. Roman d'aventures, thriller écologique et manifeste révolutionnaire, Ombres et Lumières, deuxième volet de la saga Siècle Bleu questionne notre avenir et donne une fantastique leçon d'espoir.
Mon avis :
La Révolution bleue se met en marche. Les rêves d'une poignée d'individus suffiront-ils à infléchir la marche d'un monde au bord de l'effondrement? Mafias, raréfaction des ressources naturelles, paradis bancaires, hacking, machinations d'État, menace nucléaire, Ombres et Lumières nous plonge dans les arcanes les plus secrètes de notre société. Roman d'aventures, thriller écologique et manifeste révolutionnaire, Ombres et Lumières, deuxième volet de la saga Siècle Bleu questionne notre avenir et donne une fantastique leçon d'espoir.
Mon avis :
Je suis ambivalente suite à la lecture du
deuxième tome de la série Siècle Bleu, Ombres et Lumières, de Jean-Pierre
Goux. Il y a certaines choses que j’ai
beaucoup aimées et d’autres moins. Le
fait de ne pas avoir lu le premier livre
de cette série n’est pas un frein à la découverte du deuxième opus, sauf peut-être au niveau de
la mise en place de l’histoire et des personnages, mais encore là, il n'y a rien de
majeur.
Gaïa est une organisation écologiste. Elle
s’est donné comme mandat de percer certains secrets peu reluisants et les
scandales existants au niveau des gouvernements. Elle veut alerter l’opinion
publique et «réenchanter le monde». Ayant révélé un de ces secrets du
gouvernement américain, Gaïa, son leader Abel et son épouse Lucy deviennent les
ennemis publics numéro un.
J’ai senti que l’auteur brûlait de nous
transmettre son message urgent tout au long du roman. Il nous invite à une prise de conscience et prône une véritable
révolution des mentalités humaines, soit de re-connaître la beauté de notre planète afin de la rendre habitable pour
tous de façon permanente. Nous sommes en train d'en épuiser les ressources comme si elles étaient inépuisables, sans se soucier du lendemain. Cette attitude est aussi aveugle et stupide que celle du capitaine qui déciderait de brûler le navire sur lequel il navigue et qui l'empêche de sombrer!
L'auteur semble avoir mené des recherches approfondies sur tous les sujets qui forment le coeur de son roman. Même si certaines informations peuvent rebuter dans un premier temps, Jean-Pierre Goux nous les présente d'une façon claire et précise qui nous permet de bien les comprendre. J'ai donc appris beaucoup de choses sur ces mafias internationales qui agissent dans l'ombre. L'auteur démonte la mécanique cachée de la marche du monde et nous révèle les agissements occultes de ces organisations mafieuses. Celles-ci ont étendu leurs tentacules dans tous les domaines économiques, même les plus licites. Elles peuvent même gangréner l'économie d'un pays et le paralyser au point que sa gouverne leur tombe entre les mains! Je me suis ouvert les yeux sur ce phénomène et ça fait peur!
D'un autre côté, j’ai
trouvé que le message de l'écrivain primait sur la forme du roman. Son style manquait de souplesse et peut-être de sentiment.
J’ai eu l’impression d'entrevoir le canevas d’écriture de l’auteur. Chaque chapitre semblait présenter un jalon défini à l'avance dans le plan de l'intrigue, comme les étapes d'un chemin déjà tracé sur une carte routière. La personnalité des personnages ainsi que leurs motivations profondes étaient peu ou pas développées. Chacun
devenait un accessoire qui permettait l’avènement du but ultime de l’auteur.
Toutefois, le roman est écrit de façon impeccable et j’ai
été impressionnée par la qualité de la langue utilisée. Le début du roman est émouvant. Les passages
avec l’astronaute Paul Gardner m'ont bouleversé. Sa découverte de la petitesse de notre
planète vue de la Lune métamorphose
complètement sa façon de voir les choses et la nôtre aussi. Nous sommes tenus en haleine par le combat
qu'il mène pour sa survie à cause des
conditions inhumaines du satellite lunaire. Le roman est aussi empreint de fantastique, ce que j'ai bien aimé.
J’ai donc été profondément touchée par le
message de l'auteur et je crois que dans ce sens, il réussi son pari. Je retiens donc de ma lecture d'Ombres et Lumières que ce roman nous offre une alternative rassembleuse et porteuse d’espoir face à une
situation mondiale qui s'enlise dans une attitude aveugle et égoïste. Je remercie le Club de Lecture et les éditions JBZ & Cie pour ce partenariat!
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