Auteur : Carole Trébor
Éditions : Gulf Stream (2012)
Nombre de pages : 220
Résumé : Envoyée à l’orphelinat de Karakievo parce que ses parents sont
considérés comme des «ennemis du peuple», Nina Volkovitch a fait le
serment de s’enfuir et de retrouver sa mère, emprisonnée dans un goulag
de Sibérie. Mais comment s’enfuir d’un tel lieu quand on a quinze ans,
et qu’on en paraît douze? Ce qu’elle ne sait pas, c’est que sa mère a
pris soin de dissimuler de précieux indices pour l’aider à s’échapper,
mais aussi pour lui révéler les dons particuliers qu’elle possède sans
le savoir. Car Nina est la descendante des Volkovitch, une illustre
famille qui détient des pouvoirs aussi prodigieux que terrifiants. Et
c’est elle, Nina, qui représente le dernier espoir face à un ennemi plus
menaçant que la dictature soviétique…
Mon avis :
Mon avis :
Dans l’ensemble, j’ai été enthousiasmée par ma
lecture du tome 1 de la série Nina Volkovitch.
Ce roman aborde un aspect de l’histoire mondiale que je connaissais mal,
soit les années d’après-guerre sous le régime totalitaire communiste de
Staline en U.R.S.S. Aucune divergence
de pensée ou d’opinion n’y était tolérée, le bien commun était la règle et
Staline était vénéré presque à l’égal d’un Dieu. Toute dissidence condamnait son auteur à être
déclaré ennemi du peuple, à être torturé et emprisonné, puis envoyé dans des camps
de prisonniers en Sibérie. Le père de
Nina a fuit l’U.R.S.S. et y abandonné femme et enfant. La mère de Nina qui dirigeait un musée a été
accusée de propagande anti-soviétique parce qu’elle défendait les œuvres et les
artistes français. Elle est envoyée dans
un camp, alors que Nina est expédiée dans un orphelinat pour les enfants des
ennemis de l’État.
La description qu’en fait Carole Trébor me
semble juste et sans concession. C’est
la partie du roman que j’ai préféré. Cela
aide à comprendre qui est Nina et comment elle réagit. Elle a un physique plutôt particulier. Âgée de 15 ans, son corps ne s’est pas
développé et elle a la taille d’un enfant prépubère. Elle n’a pas vraiment de force et est
nulle en sport. Cependant, Nina est une
jeune fille très sympathique et les évènements qu’elle vivra l’amèneront à
évoluer psychologiquement, même si c’est fait plutôt rapidement. Au départ, elle est dépassée par ce qui lui
arrive et elle est désespérée suite à l’abandon de sa mère. Mais elle trouvera le courage en elle-même
pour s’enfuir de l’orphelinat. Elle sera
aidée par plusieurs alliés. Les
personnages secondaires sont tous attachants.
Là où j’ai un peu décroché c’est quand Nina
trouve les objets que son père lui a légué.
Ceux-ci semblent magiques et faciliteront grandement sa fuite. L’introduction de cette touche fantastique
m’a semblé mal s’insérer avec le restant de l’histoire, qui est plutôt
réaliste. Ces objets rendent Nina
quasiment invincible, ce qui l’amène à vaincre les obstacles trop
facilement à mon sens. Il faut dire aussi que le
roman n’a que 220 pages. Alors que
l’intrigue passe beaucoup de temps à l’orphelinat, le restant du roman se
déroule trop rapidement. L’autre chose qui m'a agacé,
c’est que l’auteur commence à nous faire certaines révélations sur la famille
de Nina, avant d’arrêter abruptement le récit, en nous disant : «vous connaîtrez
la suite au prochain épisode». Je suis
restée plutôt durement sur ma faim et je crois que cela aurait pu être fait
plus subtilement. Le roman aurait donc
gagné à avoir plus de pages.
Malgré cela, j’ai quand même beaucoup aimé ma
lecture. Nina est une héroïne qui a du
chien et j’ai très hâte de lire la suite de ses aventures. Le suspense est constant dans le roman et on
ne s’ennuie jamais. C’est
totalement captivant. De plus, le livre en lui-même
est magnifique avec ses couleurs vives et ses pages dont la tranche est dorée,
comme pour un livre ancien.
Catégorie Prénom
Idée no 6 un objet d'enfance
1 commentaire:
J'ai fini ce livre il y a quelques jours et ça a été un vrai coup de coeur. Comme toi, j'ai trouvé la couverture superbe. Par contre, j'ai beaucoup apprécié le suspence que Carole Trébor arrive à créer ainsi que le cadre historique de l'urss...
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