Une sorte d'église
par Daran
Je voulais pour nous deux bien mieux qu'une croyance
Alors je t'ai trouvé une sorte d'église
Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre
Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres
Alors je t'ai trouvé une sorte d'église
Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre
Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres
L'autel est un rocher tapissé de lichen
On n'y parle ni pardon ni péché
On n'y fait pas commerce de douleur et de peine
On n'y adore ni Dieu ni Diable
Mais la beauté des corps
Et le sort qui a mis ton amour dans mes veines
On n'y parle ni pardon ni péché
On n'y fait pas commerce de douleur et de peine
On n'y adore ni Dieu ni Diable
Mais la beauté des corps
Et le sort qui a mis ton amour dans mes veines
Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
Nous deux nous méritons bien plus haut qu'une voûte
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Sans autres limites que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Sans autres limites que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace
Au sommet d'une colline, j'allume une flamme
Pour qu'on sache qu'un homme et une femme
Fêteront sous la lune la nuit de l'origine
Un sacrifice au bonheur de leurs âmes
Au futur de leurs fils
Ici les dieux d'adorent sans aucun artifice
Pour qu'on sache qu'un homme et une femme
Fêteront sous la lune la nuit de l'origine
Un sacrifice au bonheur de leurs âmes
Au futur de leurs fils
Ici les dieux d'adorent sans aucun artifice
Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
Extrait de l'album Pêcheurs de pierres (2003)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire