Auteur : Donato Carrisi
Éditions : Calmann-Lévy (2010)
Nombre de pages : 440
Résumé : Cinq petites filles ont disparu.
Éditions : Calmann-Lévy (2010)
Nombre de pages : 440
Résumé : Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, spécialiste des affaires d’enlèvement.
Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…
Mon avis :
Comme beaucoup d'autres avant moi, j'ai succombé à l'envie de lire Le chuchoteur, de Donato Carrisi. Et je suis loin de le regretter! C'est un excellent thriller, comme cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu. Le thème des tueurs en série est populaire, alors à force de lire des romans sur le sujet, on devient blasé et surtout, ils n'ont pas tous la puissance du Chuchoteur.
Comme beaucoup d'autres avant moi, j'ai succombé à l'envie de lire Le chuchoteur, de Donato Carrisi. Et je suis loin de le regretter! C'est un excellent thriller, comme cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu. Le thème des tueurs en série est populaire, alors à force de lire des romans sur le sujet, on devient blasé et surtout, ils n'ont pas tous la puissance du Chuchoteur.
Donato Carrisi est un maître dans la manipulation mentale : il nous promène de bout en bout dans son roman et on ne sait jamais jusqu'où il va nous emmener. On croit qu'à chaque crime, le pire est passé, mais non, un autre palier dans l'horreur est atteint avec le suivant. Et tout au long de l'enquête de Goran Gavila et de son équipe, nous sommes à leur remorque, nous découvrons les meurtres des petites filles avec eux et bien malin celui qui pourra deviner comment tout se terminera! Et le suspense est insoutenable jusqu'au dénouement final.
J'aime beaucoup le fait que l'auteur ait inséré des informations sur les tueurs en série et les techniques médico-légales dans son roman. Du côté des personnages, tous les "bons" sont profondément humains avec leurs forces et leurs faiblesses, mais mon préféré est celui de Mila Vasquez. Elle est courageuse, intelligente et sa psyché recèle des zones d'ombre, mais elle est véritablement attachante. Et comme elle, nous ne ressortons pas indemnes de cette enquête. Nous ne pouvons que frissonner devant les monstres de Donato Carrisi, d'autant plus qu'il s'est inspiré de faits réels pour les créer.
Malgré que j'ai beaucoup aimé Le Chuchoteur, il y a quelques détails qui font que ce n'est pas un vrai coup de coeur. Tout d'abord, tout au long du roman, il n'y a aucun repère de lieu et cela m'a dérangé. Aucune ville, aucun État ou aucun pays ne sont mentionnés. Aussi, le ton de l'auteur - que je qualifierais de clinique - a créé une distance, ce qui a empêché la création d'une réelle empathie entre les personnages et moi. Malgré tout, je le recommande chaudement - surtout à ceux qui n'ont pas peur du sujet - pour sa puissance psychologique et pour l'habileté diabolique de son auteur!
Source couverture et résumé : Calmann-Lévy
11 commentaires:
Contente qu'il t'ait plu car je me souviens que tu avais hâte de le lire.
Merci pour le lien, je fais de même :)
Il y a beaucoup de bons commentaires sur ce livre... malgré tes petites réticences, je reste très tentée.
Je suis très tentée de le lire mais la couverture me fait peur... C'est bête, je sais ! :D
Belledenuit : Moi aussi, j'étais un peu traumatisée au départ par la couverture, mais j'ai fini par m'habituer en m'apercevant que c'était une poupée de porcelaine et non une petite fille!
Karine:) Malgré mes petites réticences, j'ai quand mçeme beaucoup aimé ma lecture!
Je ne lis pas encore ton billet car je viens de l'emprunter à la biblio :)
C'est drôle, je le vois tellement partout ce roman que je n'ai aucune envie de le lire... Je passe peut-être à côté de quelque chose mais c'est comme ça.
De plus, les indices de lieux dont tu parles et qui sont absents, me dérangent un peu...
Allie : Tu as parfaitement le droit de ne pas le lire, ce roman! Personnellement, je ne lis pas tous les romans que je vois sur le Net! Je ne suis pas sûre que j'aurais assez de 24 heures dans une journée et de 365 jours dans une année pour cela! 8)))))
C'est vrai que l'auteur a créé (probablement sans le vouloir) une certaine distance entre les lecteurs et ses personnages. C'est sûrement pour ça que je ne peux pas dire que j'ai été plus attirée par un en particulier ! Et j'ai rajouté un lien vers ton billet ;)
Bonjour, je comprends que le non-repère de lieu dans le roman pertube. Moi aussi, j'ai éprouvé la même chose mais cela n'empèche pas que j'ai dévoré ce roman très bien mené (voir mon billet du 13/07/10)http://dasola.canalblog.com/archives/2010/07/13/18542015.html Bonne après-midi.
un super livre, l'absence de repère ne m'a pas gêné, j'ai un autre livre de cet auteur "le tribunal des âmes" j'espère qu'il est aussi bien ficelé ...
Je l'avais bien aimé sur le coup, mais avec du recul, cela reste une énième histoire de serial killer... Le fait qu'il n'y ait pas d'indication de lieu ne m'a en revanche pas dérangé: cela donne plutôt une dimension "universelle" à l'histoire. Ce qui m'a en revanche plus perturbé, c'est le manque d'originalité du texte, et ça c'est plus embêtant.
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