Éditions : Québec Amérique (2011)
Nombre de pages : 224
Résumé : C’est dans un royaume de pics somptueux et de caps battus par une mer enragée, d’îlets révélés par la marée, d’anses secrètes et de baies envahies par les goélands que l’histoire de Maybel et William prend racine. Au fil de dix rendez-vous, ils se découvriront une passion commune pour les trésors que recèle leur panorama maritime.
Maybel est une jeune femme fougueuse vivant dans une famille marginale, de celles que l’on aime pointer du doigt. Sa mère s’est enfuie quand elle avait deux ans et depuis, elle vit avec son père, Alban, et sa tante Béatrice.
Débarqué d’Écosse avec son père et affublé d’un masque de cuir, William vit en reclus sur le domaine de l’île aux Plumes. Les deux hommes font bien vite jaser les gens du village, qui s’en méfient.
Entre ces deux laissés-pour-compte, une amitié voit le jour. Maybel et William apprendront à se connaître... et à s’aimer.
Mise à jour
Mon avis :
Comme je ne savais pas à quoi m'attendre quand j'ai ouvert ce roman, j'ai été agréablement surprise par ma lecture. Là où la mer commence nous propose une réinterprétation émouvante du conte de la Belle et la Bête, dans un décor typiquement québécois, celui du Bas St-Laurent. La nature est omniprésente dans ce roman et elle est magnifiquement décrite par Dominique Demers.
Les deux personnages principaux, Maybel, dite la Belle et William Grant, dite la Bête, sont particulièrement attachants. Le jeune fille, belle et joyeuse, et le jeune homme, sombre et triste parce que défiguré, vont se rencontrer, s'apprivoiser et finalement s'aimer. Il s'agit d'une très belle romance, de celles qu'on voudrait qu'elles finissent bien et qui possède tous les ingrédients pour entrer dans la légende des grands amoureux éternels.
Dominique Demers possède l'art de raconter une histoire et ici, elle le fait d'une plume généreuse et poétique, sans mots ou détours superflus. On embarque dans l'aventure bien volontiers, persuadés qu'elle saura nous mener à bon port. Bref, un joli récit simple et rafraîchissant, qui se dévore sans modération sur le bord de l'eau, par une belle journée d'été...
Source couverture et résumé : Québec Amérique
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