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mardi 6 septembre 2011

La parole perdue

Auteurs : Violette Cabesos et Frédéric Lenoir
Éditions : Albin Michel (2011)
Nombre de pages : 537

Résumé : La basilique de Vézelay : une des plus anciennes églises dédiées à Marie-Madeleine, la pécheresse des Évangiles. Dans ce haut lieu de la chrétienté, Johanna, archéologue médiéviste, tente d’établir la vérité sur les origines controversées du culte de la sainte. 

Mais la sérénité de la jeune femme est rapidement troublée par une série de meurtres sur le chantier d’un de ses collègues à Pompéi et l’étrange maladie de sa petite fille, qui semble inexplicablement liée à ces crimes. Prête à tout pour la sauver, Johanna se lance alors dans une enquête périlleuse, dont la clé pourrait bien être l’un des plus grands secrets de l’humanité : la mystérieuse phrase tracée par Jésus sur le sable aux pieds de la femme adultère, la seule qu’il ait jamais écrite. 

Dans la lignée de leur précédent succès, La Promesse de l’ange, Violette Cabesos et Frédéric Lenoir nous entraînent dans un formidable thriller historique et métaphysique, éblouissant d’érudition, un jeu de piste archéologique où premiers temps de la chrétienté, Moyen-âge et temps présents se retrouvent confrontés à l’énigme de la parole divine. 

Mon avis : 

En un mot comme en mille, j'ai essayé d'expliquer pourquoi j'ai été déçue par ma lecture de La parole perdue, mais j'y ai perdu mon latin!  Finalement, tout ce que je peux vous dire c'est que ce roman ne possède pas le même souffle et le même suspense que son prédécesseur, La promesse de l'ange.  J'ai eu l'impression que le récit se traînait durant les trois quarts du livre et que ce n'est que dans les cent dernières pages que les choses bougeaient enfin. 

La seule partie qui m'ait vraiment passionnée fut celle où apparaissait la jeune Livia, jeune chrétienne qui vivait en Italie, au premier siècle après Jésus-Christ.  J'ai énormément apprécié en apprendre davantage sur les premiers chrétiens.  À cette époque, ils étaient vus comme une secte d'illuminés qui menaçait l'ordre public.  Ils devaient célébrer leur culte, considéré comme «barbare», en secret.  Ils ont été pourchassés, persécutés et sont morts en martyrs dans l'arène des jeux.  Cette partie aurait pu faire l'objet d'un roman à elle seule.

Sinon, dès la moitié du roman, j'avais assez bien deviné vers où l'intrigue se dirigeait, ce qui est venu gâcher mon plaisir.  Et à la fin, la question contenue dans le titre et qui est au coeur de l'ouvrage est restée sans réponse...  La parole perdue n'est un mauvais roman, mais il contient beaucoup de faiblesses et surtout, à la suite du succès de La promesse de l'ange, il aurait dû être meilleur.

Vous pouvez lire ici la critique du premier roman du duo Cabesos-Lenoir que j'ai faite sous un autre pseudonyme.

Le défi de Mia
 

 Couverture et résumé : Amazon

1 commentaire:

Joelle a dit…

Ça tombe bien ... j'ai La promesse de l'ange dans ma PAL et il semble bien meilleur ;) Du coup, je ne note pas celui-ci ... autant lire celui que j'ai déjà !