Auteur : Jean-Nicholas Vachon
Éditions : Les Éditeurs Réunis (2011)
Nombre de pages : 480 pages
Résumé : Dans la petite municipalité de Sainte-Marie, la tombe d'une adolescente morte en donnant naissance à un enfant difforme a été profanée ; le corps de la jeune fille est affreusement mutilé par les malfaiteurs.
À Saint-Gabriel, c'est le cercueil d'une très vieille femme qui est sorti de terre. Quand les enquêteurs arrivent sur place, ils constatent que la dépouille a été décapitée, mais que l'énorme émeraude avec laquelle elle a été inhumée n'a pas été dérobée. Nathan et Vincent, deux brillants enquêteurs à la Sûreté du Québec, sont chargés d'élucider le mystère. L'enquête, déjà complexe en soi, se complique davantage lorsqu'une jeune Beauceronne annonce avoir reçu la visite de la sainte Vierge.
Sur un fond de folklore irlandais, de légendes du passé et d'intégrisme sectaire, Le mystère de la Vierge noire propose une aventure aussi glauque que riche en rebondissements. Se pourrait-il que le visage lumineux de la mère de Dieu possède aussi un côté ténébreux ?
Mon avis :
Jean-Nicholas Vachon est un auteur féru de surnaturel qui s'adresse aux passionnés de ce genre. Dans le roman Le mystère de la Vierge noire, ces derniers sont servis, car les phénomènes inexpliqués abondent : une jeune fille vierge accouche d'un monstre, des symboles ésotériques sont laissés dans des cimetières où des corps ont été profanés, des apparitions miraculeuses et deux Vierge Marie, une bonne, l'autre mauvaise.
Comme je le disais dans ma critique du précédent roman de J.-N. Vachon, Le castrat et les rois fous, cet auteur détient l'art de camper des personnages intéressants et sympathiques (les inspecteurs Vincent et Nathan forment un duo dynamique). Il est capable de garder l'intérêt du lecteur pendant des centaines de pages. Les rebondissements et les personnages secondaires abondent à un rythme soutenu. Il sait distiller de façon équilibrée des renseignements folkloriques et surnaturels.
Cependant, cette surabondance d'informations peut devenir négative, car elle engendre un état de confusion qui donne l'impression que l'enquête n'avance pas et d'être à la remorque de l'auteur pour comprendre l'intrigue tout au long du roman. Mon plaisir de lecture en a été gâché. Est-ce de l'enthousiasme de la part de l'auteur ou un manque de soutien de la part de l'éditeur, dans tous les cas, ce roman pèche par excès et aurait bien eu besoin d'être élagué. C'est bien dommage, car ce n'est pas un mauvais roman, mais je l'ai moins aimé que Le castrat et les rois fous.
3 commentaires:
C'était assez prometteur comme histoire mais vu ce que tu en dis et vu le fait que je ne pense pas le trouver ici, je ne note pas !
Hum je passe mon tour ;-)
J'ai Le castrat et les rois fous dans ma PAL. Je pense que je vais me concentrer sur celui-là ;)
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