La quête d'Alexandre

Auteur : Hélène Brodeur
Série : Les chroniques du Nouvel-Ontario, tome 1
Éditions : Prise de parole (2011)
Nombre de pages : 393

Résumé : Au début du 20e siècle, la construction du chemin de fer amène la découverte d’importants gisements d’or et d’argent dans le Nouvel-Ontario.  De partout, prospecteurs, aventuriers, bûcherons affluent vers cette région sauvage, y compris le fils aîné du forgeron d’un petit village au Québec qui disparaîtra dans des circonstances mystérieuses. Alexandre, son frère cadet, partira à sa recherche en ce pays neuf, plein de périls et de promesses.

Initialement publié en 1981 aux Quinze, puis repris par Prise de parole en 1985, ce roman connaît un vif succès dès sa parution. Il est le premier tome de la trilogie Les Chroniques du Nouvel-Ontario, qui présente en trois temps la petite histoire de la colonisation du Nord de l’Ontario alors qu’elle s’amorce au début du 20e siècle. Les personnages sont imaginaires, l’action se situe dans des villages fictifs quelque part entre Haileybury et Cochrane, mais «tout le reste est vrai» — comme l’écrit l’auteure — et basé sur des recherches exhaustives, des faits historiques et des entretiens.

Mon avis :

Les romans historiques ont la cote en ce moment.  On n'a qu’à faire le tour des grandes surfaces pour réaliser l’engouement des Québécois pour ce genre de littérature.  Avec le roman La quête d’Alexandre, Hélène Brodeur nous permet de savourer à la fois histoire et littérature.  Quoique écrit en 1981, ce roman est toujours d’actualité et développe des thèmes universels soit la recherche de l’identité, l’amour impossible, la lutte pour la survie, la confrontation des religions et la solidarité des défricheurs.

J’ai particulièrement aimé ce roman parce l’auteure nous fait avancer lentement, mais avec intérêt dans une intrigue qui s’inscrit tout naturellement dans un contexte social et historique que nous connaissons peu, celui de la colonisation du Nord de l’Ontario au début du siècle dernier.  Les personnages principaux, Alexandre et Rose, sont bien campés et rapidement ils deviennent presque réels.  Les descriptions parfois longues n’empêchent pas le déroulement de l’action.  Au fait, le style de l’auteur soit l’utilisation fréquente de phrases longues semble épouser le rythme de vie des personnages.

L’atmosphère du roman nous apparaît toute feutrée, malgré la rudesse des conditions de vie des divers protagonistes.  D’autre part, l’introduction du personnage de Rose dans l’histoire peut paraître longue et irréaliste, mais c’est le seul commentaire de réserve que je peux faire sur cet ouvrage.  Cela semble évident, j’ai bien aimé lire ce roman. Il m’a fourni des heures de détente et de plaisir.  J’ai hâte de lire la suite….

L'avis d'Isallysun est ici.

Merci aux éditions Prise de parole et à Babelio pour la lecture de ce roman faite dans le cadre de l'opération Masse Critique Québec.

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Couverture et résumé extraits du communiqué de presse de la maison d'éditions