Auteur : Hélène Brodeur
Série : Les Chroniques du Nouvel-Ontario, tome 3
Édition : Prise de parole (2012)
Nombre de pages : 281
Résumé : Troisième et dernier tome des Chroniques du Nouvel-Ontario, Les routes incertaines
suit le parcours sinueux d'une première génération née dans le Nord de
l'Ontario, à l'époque turbulente de la Seconde Guerre mondiale.
Du Nord ontarien à l'Afrique, en passant par Montréal, Ottawa et
l'Europe, ces routes mènent tantôt à l'ambition tantôt à la déchéance.
L'entreprise commerciale des frères Marchessault réussira-t-elle?
Jean-Pierre deviendra-t-il médecin, comme il le souhaite? Rose-Delima
reverra-t-elle Donald, celui qu'elle aime, mais que la vie et la culture
éloignent? Cette époque bouleverse les plans de ces jeunes
Franco-Ontariens qui, au seuil de l'âge adulte, entrevoyaient leur vie
tout autrement. On suit leur parcours jusqu'à l'éclatement du Canada
français en 1968.
La parution des Routes incertaines dans la Bibliothèque
canadienne-française complète la réédition de cette saga, « l'une des
œuvres les plus importantes de la littérature franco-ontarienne, tant
par l'envergure que l'indéniable qualité littéraire ». — Doric Germain,
Dictionnaire des écrits de l'Ontario français.
Mon avis :
La lecture de La quête d’Alexandre
m’avait captivée, mais par contre celle d’Entre l’aube et le jour
m’avait déçue. Aussi, c’est avec une certaine appréhension que j’ouvris les
pages des Routes incertaines. Rapidement, je compris que ce
livre me plairait. Je retrouvais le rythme et le chevauchement des intrigues
qui m’avaient plu dans le premier tome.
L’auteure y traite les thèmes qui lui sont chers : les amours impossibles, la réussite des
mariages basés sur l’amitié, le patriotisme, le plein air, pour n’en nommer que
quelques-uns. Le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale évoqué
discrètement, permet l’éclosion des intrigues amorcées dans les premiers
tomes.
On ne peut que s’attacher à Rose-Délima et à Jean-Pierre. Si
parfois le comportement de Donald nous choque, la scène finale du roman nous
réconcilie avec lui. Par ailleurs, suivre le cheminement de Germain nous permet
de demeurer attachés au pôle principal de l’œuvre et de faire un lien entre les lieux
géographiques. Et quel bonheur de
retrouver Alexandre, de connaître son évolution et son dernier déchirement!
En résumé, ce recueil de faits est particulièrement réussi.
L’auteure met en relation les événements et les personnages dans une chronologie
qui leur est propre avec tact et doigté.
Elle s'adonne avec brio à
l’art de la chronique. Le dénouement de l’histoire, la maîtrise du style et la
clarté de la langue sont autant d’éléments qui m’incitent à vous recommander
cette lecture. J'ai donc fait un beau voyage dans l'histoire, le temps de la lecture des Chroniques du Nouvel-Ontario. Merci aux éditions Prise de parole de m'avoir fait confiance non pas une, mais trois fois!
Quelques informations sur l'auteure :
Hélène Brodeur est née le 13 juillet 1923 à Val-Racine, dans les Cantons de l'Est, au Québec. Elle a passé son enfance et son adolescence à Val Gagné, près de Timmins, dans le nord de l'Ontario. Elle est décédée le 15 août 2010 à Ottawa.
Source de la couverture et du résumé : Prise de parole
Quelques informations sur l'auteure :
Hélène Brodeur est née le 13 juillet 1923 à Val-Racine, dans les Cantons de l'Est, au Québec. Elle a passé son enfance et son adolescence à Val Gagné, près de Timmins, dans le nord de l'Ontario. Elle est décédée le 15 août 2010 à Ottawa.
2 commentaires:
Pas vraiment tentée.
Je ne connaissais pas du tout cette auteure. Toutefois ton avis donne envie de la découvrir.
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