Éditions : Stanké (2013)
Nombre de pages : 200
Résumé : Le test de grossesse d'Isabelle est positif. Pourtant, cette nouvelle ne la
transporte pas de joie. En deux ans, c'est la quatrième fois qu'elle tombe
enceinte et elle n'est toujours pas maman. Les médecins ne peuvent expliquer la
raison de ces fausses couches. On lui a simplement dit qu'elle était
malchanceuse. Malchanceuse et terriblement anxieuse de mener cette grossesse à
terme.
Seule Rose, une voisine avec qui elle s'est liée d'amitié, semble la comprendre. Doucement, elle s'ouvre à cette femme et lui raconte ses malheurs, dont sa dernière fausse couche, la plus traumatisante, celle où elle a perdu des jumeaux à six mois de gestation.
Même si cette grossesse se déroule bien, son inquiétude demeure. Et quand la santé de Rose décline, le monde d'Isabelle chavire. Ces neuf mois lui permettront de découvrir qu'elle ne peut pas tout contrôler, mais que les événements douloureux en entraînent parfois d'autres qui remplissent de bonheur.
Seule Rose, une voisine avec qui elle s'est liée d'amitié, semble la comprendre. Doucement, elle s'ouvre à cette femme et lui raconte ses malheurs, dont sa dernière fausse couche, la plus traumatisante, celle où elle a perdu des jumeaux à six mois de gestation.
Même si cette grossesse se déroule bien, son inquiétude demeure. Et quand la santé de Rose décline, le monde d'Isabelle chavire. Ces neuf mois lui permettront de découvrir qu'elle ne peut pas tout contrôler, mais que les événements douloureux en entraînent parfois d'autres qui remplissent de bonheur.
Mon avis :
Un joli petit roman
qui traite d'un sujet délicat et peu connu, le décès périnatal. J'ai trouvé que l'auteure décrivait bien les angoisses que peut ressentir une femme enceinte, surtout
quand comme Isabelle, elle a déjà vécu quelques fausses
couches. Pour celle-ci, cette nouvelle grossesse est synonyme de
calvaire. Elle n'ose pas se réjouir, ni ne rien faire qui puisse rendre sa future maternité officielle et réelle, tant elle
a peur de perdre ce bébé. J'ai été touchée par cette femme qui a tant perdu et qui maintenant ne se permet plus
de croire au bonheur. Ce roman nous démontre aussi que
même si une femme perd son enfant avant terme, elle vit quand même un énorme
deuil, car pour elle (et pour son conjoint aussi), cet enfant était déjà vivant, porteur de tant de rêves et
d'espoirs.
J'ai beaucoup aimé la relation d'Isabelle avec Rose, cette vieille dame qui sera pour elle un ange gardien et qui lui permettra de parler de ses craintes et de vivre sa grossesse plus sereinement. Nicolas est aussi quelqu'un de formidable, il a toujours soutenu sa conjointe et l'accepte avec ses peurs et son besoin de tout contrôler. Il continue de l'aimer et d'être optimiste quant à l'issue de cette grossesse. L'auteure possède une plume directe et accessible, tout en étant empreinte de sensibilité. Ce furent donc quelques heures de lecture tout en douceur. Maintenant, je comprends un peu mieux ce qu'une jeune femme courageuse de mon entourage a pu vivre il y a quelques années...
Pour terminer, j'ai beaucoup aimé la citation qui a été mise en exergue du roman : «L'enfant commence en nous bien avant son commencement. Il y a des grossesses qui durent des années d'espoir, des éternités de désespoir.» Marina Tsvetaeva (1892-1941).
Jules en a parlé ici.
Résumé et couverture : Éditions Stanké
J'ai beaucoup aimé la relation d'Isabelle avec Rose, cette vieille dame qui sera pour elle un ange gardien et qui lui permettra de parler de ses craintes et de vivre sa grossesse plus sereinement. Nicolas est aussi quelqu'un de formidable, il a toujours soutenu sa conjointe et l'accepte avec ses peurs et son besoin de tout contrôler. Il continue de l'aimer et d'être optimiste quant à l'issue de cette grossesse. L'auteure possède une plume directe et accessible, tout en étant empreinte de sensibilité. Ce furent donc quelques heures de lecture tout en douceur. Maintenant, je comprends un peu mieux ce qu'une jeune femme courageuse de mon entourage a pu vivre il y a quelques années...
Pour terminer, j'ai beaucoup aimé la citation qui a été mise en exergue du roman : «L'enfant commence en nous bien avant son commencement. Il y a des grossesses qui durent des années d'espoir, des éternités de désespoir.» Marina Tsvetaeva (1892-1941).
Jules en a parlé ici.
2 commentaires:
Un sujet délicat, trop pour moi. Mais je comprends que tu ais apprécié.
A bientôt.
J'avais bien aimé son premier livre. Mais celui-ci ne m'attire pas du tout... J'avoue que les livres sur la maternité ne m'interpellent tellement pas... Même si le sujet est très délicat.
Enregistrer un commentaire